Vers l’espace du futur avec cette imprimante 3D toulousaine en orbite

C’est une première pour le spatial européen : une imprimante 3D qui fabrique des pièces métalliques a été mise en orbite. Elle a été développée par Airbus et le CNES et envoyée dans la station spatiale internationale fin janvier.

l'équipe du CADMOS à l'origine de l'imprimante
l'équipe du CADMOS à l'origine de l'imprimante
Crédit : CNES/Emmanuel Grimault

28 mars 2024 à 9h56 par Chloé Morand-Bridet

« C’est une concrétisation. Ça fait des années que les équipes travaillent dessus, que nous sommes impatients de voir l’imprimante monter », se félicite Nicolas Sprenger, responsable des projets technologiques et scientifiques au CNES.

L’expérimentation de cette imprimante baptisée METAL3D de taille d’une grande valise sera lancée d’ici quelques semaines en avril. Le feu vert sera donné depuis Toulouse. C’est l’astronaute dannois Andreas Mogensen qui sera dans l’ISS pour conduire l’opération, pour le compte de l'ESA. L’équipe du Centre d’Aide au développement des activités en micropesanteur (CADMOS), un des services du CNES, va s’assurer du bon déroulement de la fabrication. En effet, pas le droit à l’erreur car aucun médecin ne sera présent sur place, tout doit être millimétré pour éviter, par exemple, un risque thermique avec le laser de l’imprimante.

L'imprimante 3D envoyée sur l'ISS. crédit : CNES/Emmanuel Grimault

Cette imprimante est sensée recycler et fabriquer des outils et satellites, à raison de 4 pièces métalliques en un an. L’objectif est donc d’aller vers un secteur spatiale plus durable et responsable avec le recyclage des métaux et vieux débris directement sur place. C’est d’autant plus inédit qu’auparavant, ce type d’imprimante en orbite n’existait qu’en plastique. Une fois fabriquées, ces pièces redescendront sur terre en 2025. Elles devront être comparées avec les pièces fabriquées à Toulouse avec des essais de traction et de torsion. Le but est de s’assurer de leur solidité, et de la pérennité de ce projet initié en 2016. Les ingénieurs en charge de l’expérience, font même le pari que dans quelques années, toutes les pièces nécessaires aux activités spatiales seront fabriquées uniquement dans l’espace.

Nicolas Sprenger, responsable des projets technologiques et scientifiques au CNES
Nicolas Sprenger, responsable des projets technologiques et scientifiques au CNES
Crédit : Paul Gazut

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