Toulouse. La police a-t-elle évité des représailles après l’assassinat quartier Empalot ?

M16, mitraillette, cagoules et voiture volée. Le contrôle de police fut fructueux vendredi soir, quartier Empalot, et probablement salvateur.

Quatre Ariégeois, dont un mineur, ont été arrêté alors qu'ils roulaient dans une Audi volée. Deux d'entre eux étaient cagoulés et avaient deux armes à portée de mains, prêtes à tirer. Tout laisse à penser qu'ils étaient sur le point de venger leur ami, abattu la veille, jeudi 21 septembre 2023 sur le point de deal du 18 rue de menton. L'intervention de la police aurait donc déjoué ce plan, in extremis.

Les quatre jeunes hommes ont été placés en garde à vue pour être auditionnés. Deux d'entre eux, âgés de 23 et 24 ans, sont déjà connus de la justice pour trafic de stupéfiants, le mineur, 17 ans, est connu pour vol mais jamais condamné et enfin le dernier, âgé de 21 ans est inconnu des services. Tous seront bientôt déferrés en vue d'une mise en examen des chefs de recel de vol, association de malfaiteurs en vue de commettre un crime en bande organisée, détention et transport d'armes de catégories A et B.

L'enquête a été confiée par le parquet à la police judiciaire de Toulouse.

Concernant le meurtre survenu jeudi 21 septembre, l'autopsie de la victime a révélé trois impacts de balles, dont deux mortels. Un dernier aurait vraisemblablement eu lieu à bout portant.