Europa League. Si près d’un exploit face au Benfica, le TFC s’arrête là

0-0 jeudi soir au Stadium entre Toulouse et le champion du Portugal.

Toulouse a dominé toute la rencontre.
Toulouse a dominé toute la rencontre.
Crédit : @TOULOUSEFC

22 février 2024 à 20h45 par Brice Vidal

L’aller s’était soldé par un douloureux 2-1 en faveur des Portugais, alors que Toulouse tenait le match nul à quelques secondes de la fin de la rencontre. Très inspiré durant l’entame jeudi, le TFC monopolisait le ballon pendant 20 minutes devant plus de 31800 spectateurs.

 

Une entame canon de Toulouse

Les Portugais, trop imprécis dans la relance, étaient acculés sur leur but. Desler, intenable côté droit, sonnait la révolte toulousaine qui aboutissait  au premier tir de la partie, signé Sierro à la 6e minute. On crut au miracle quand Suazo, libre de tout marquage héritait d’un centre au second poteau portugais, mais son tir en force était renvoyé par la défense. Il y avait des raisons d’espérer.

Il fallait attendre la 23e minute pour voir la première action dangereuse du Benfica : Rafa Silva, d’un tir enroulé aux 16 mètres, manquait la lucarne opposée. A la 26e minute, Donnum répondait du tac au tac, mais sa tête à bout portant visait le gardien. Le TFC perdait deux joueurs sur blessures. Coup sur coup. Moussa Diarra - que Biakolo suppléait - puis Desler. Kamanzi entrait en jeu au poste de latéral droit. Les Aigles remettaient le pied sur le ballon et sur un centre de Bah, il en fallait d’un cheveu pour que Di Maria prolonge le ballon dans le but de Restes. Dans les arrêts de jeu de la première mi-temps, les supporters retenaient leur souffle, Antonio Silva décalé à gauche manquait son face-à-face avec Restes, impérial. Toulouse tenait le choc.

 

Le TFC déchaîné

La deuxième période démarrait tambours battants, le kop téféciste n’avait pas terminé son feu d’artifice que Sierro allumait un pétard plein axe, à l’entrée de la surface. Bien bloqué par Trubin. Ne surtout pas prendre de but pour faire douter jusqu’au bout le double champion d’Europe. Nouveau coup de pression des Toulousains dans la surface adverse deux minutes plus tard, ils obligeaient Otamendi à dégager en corner. Puis Donnum effaçait d’un crochet son vis-à-vis côté droit, centrait sur Spierings, la tête du batave passait au ras du poteau rouge. Sur corner ensuite, c’est Nicolaisen qui mettait à son tour à quelques centimètres au-dessus. Etouffant.

Le stade entier (ou presque) se tenait la tête à deux mains quand Dallinga mettait sa tête hors de portée du gardien. Poteau : de quoi s’arracher les cheveux. Enfin rebelote à la 66e minute avec une parade de Trubin sur un tir violet à bout portant. Le Benfica était aux abois, mais toujours qualifié. Magri et Babicka remplaçait Suazo et Gboho. Babicka qui se signalait par un intérieur du pied qui donnait des sueurs froides au gardien portugais à la 84e. Engagement, pressing et technique resteraient toulousains ce soir, mais c’est Benfica qui compostait son ticket pour les 8e de finale. Le TFC ratait d’un cheveu un authentique exploit.    

 

 

Le capitaine Vincent Sierro, en zone mixte après le match.
Le capitaine Vincent Sierro, en zone mixte après le match.
Crédit : @100%Radio

Réaction de l'entraîneur de Toulouse Carles Martinez Novell

"J'ai dit à mes joueurs que je ne pouvais pas être plus fier d'eux. Je pense que toute la ville et tout le stade le sont également. Il n'a manqué qu'un but.C'est notre meilleur match de la saison. On doit continuer avec cette énergie, on est sur la bonne voie. On doit se servir de nos performances dans cette compétition pour nous convaincre qu'on est capable de faire de belles choses. Cette équipe est jeune, avec beaucoup de nouveaux joueurs, mais elle est capable. Elle doit juste y croire et garder cette mentalité".