INFO 100%. Deux nouvelles interpellations après les saccages de services publics à Cantepau

Deux individus ont été interpellés ce mardi 16 janvier 2024, dans le cadre de l'information judiciaire ouverte après le saccage des maisons France Service et de l'ARS à Albi (Tarn), en juillet dernier, en marge des émeutes liées à la mort de Nahel à Nanterre. L'un des deux mis en cause doit être présenté devant un juge d'instruction.

Police
Un majeur et un mineur ont été interpellés
Crédit : Illustration Adobe Stock

17 janvier 2024 à 18h13 par Axel Mahrouga

L'enquête se poursuit. Ce mardi 16 janvier 2024, deux hommes, un majeur et l'autre mineur, ont été interpellés quartier Cantepau à Albi (Tarn). Ils sont suspectés d'avoir participé au saccage des maisons France Service et de l'ARS, en juin dernier, en marge des émeutes liées à la mort de Nahel à Nanterre. Information confirmée ce soir par le parquet d'Albi

Les deux mis en cause ont été entendu en garde à vue dans les bureaux du commissariat d'Albi. Selon nos informations, l'opération a mobilisé le RAID, accompagné des enquêteurs de la PJ de Toulouse et du commissariat albigeois.

À l'issue de leurs auditions, le majeur doit être déféré devant un juge d'instruction. Le mineur, quant à lui, a été laissé libre. 

Sur ce dossier, les limiers albigeois et toulousains travaillent dans le cadre d'une information judiciaire ouverte à la suite de la destruction des deux bâtiments de service public, dans la nuit du 29 au 30 juin 2023. Vers 1 heure du matin, le siège de l'ARS Tarn ainsi que l'antenne France Service du boulevard Marchéal Lannes avait été la cible des émeutiers. Le préjudice était estimé à environ 2,6 millions d'euros de dégâts. 

Les services d'intervention des forces de l'ordre avaient déjà procédé à une première vague d'interpellation en novembre dernier. Deux personnes, là encore un majeur et un mineur, avaient été mis en examen pour destruction par incendie en bande organisée, vols en bande organisée et dégradations de biens publics. Le majeur avait été incarcéré, le mineur, lui, placé sous contrôle judiciaire. Un troisième individu avait été arrêté en région parisienne et devait être convoqué plus tard devant un magistrat.