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Fusillade à Lavaur : la victime est décédée

Une femme de 58 ans est morte lundi après s'être fait tirer dessus avec une arme "de petit calibre". Le tireur présumé est en garde à vue.

Rue Carlipa à Lavaur, lieu de la tragédie
Rue Carlipa à Lavaur, lieu de la tragédie
Crédit : @100%Radio

26 juin 2023 à 16h13 par Axel Mahrouga

La femme de 58 ans est morte lundi après s'être fait tirer dessus avec une arme "de petit calibre". C'est ce qu'a précisé le parquet de Castres. Le tireur présumé est en garde à vue. 

Elle a été blessée par arme à feu, ce lundi 26 juin 2023 au matin. Les faits se sont produits rue Carlipa. Elle a été prise en charge et évacuée en urgence absolue vers le CHU Rangueil. Deux agents de la police municipale de Lavaur ont ceinturé puis désarmé le tireur avant de l'arrêter.

Selon une source proche de l'enquête "deux coups de feu ont été tirés avec une arme de petit calibre", très vraisemblablement une carabine. L'auteur du coup de feu, inconnu de la justice, est âgé d'environ 70 ans. Il a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Lavaur. Une source proche du dossier nous indiquait que le coup de feu aurait été tiré " à l'intérieur" du domicile du septuagénaire, "pas sur la voie publique". La victime est une ancienne infirmière qui n'est plus en activité depuis janvier 2022 et exerçait désormais en temps qu'aidante. Les investigations sont confiées à la brigade de recherches (BR) de la compagnie de gendarmerie de Gaillac. L'enquête est désormais ouverte pour des faits d'homicide volontaire.

«Un célibataire, un peu renfermé»

Ce matin, la rue Carlipa était bouclée par la gendarmerie, une bâche verte empêchant d'observer le palier de l'habitation du retraité. Un camion de l'identification criminelle était également déployé dans la matinée. De son balcon, qui donne sur l'entrée de la rue, Arlette, a tout entendu «comme des pétards, pan ! pan !, raconte la retraitée. A la suite j'ai entendu "Au secours ! Au secours !"». 

Le septuagénaire placé en garde à vue, la vauréenne le connaisaissait bien. «C'est un monsieurs du quartier qui habite ici depuis plusieurs générations. Il y avait ses parents, ses grands parents. C'était un célibataire, un peu renfermé [...] Il restait chez lui. Il était brocanteur, un peu touche à tout ». Rien ne laissait penser à un passage à l'acte pour sa voisine. Cependant, «les infirmières m'avaient dit dernièrement qu'il était agressif». 

Le maire de Lavaur, Bernard Carayon parle lui aussi d'un homme « très connu dans son quartier [...] aimé par les uns, pas par tout le monde avec un caractère un peu particulier». Le premier élu vauréen a fait la demande ce matin auprès du préfet du Tarn, d'accorder la médaille du courage et du dévouement aux deux policiers municipaux qui ont maitrisé l'individu. « Nous allons l'étudier, je pense favorablement et j'ai déjà indiqué à Mr le Maire de Lavaur qu'une fois la médaille décernée, je viendrais leur remettre volontier à Lavaur» a indiqué le préfet du Tarn, François-Xavier Lauch.