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Toulouse. Une femme s’accuse du meurtre d’une autre femme, un corps découvert

Une enquête pour homicide débute, la suspecte était probablement sous l'emprise de toxique au moment des faits.

illustration - rubalise police technique et scientifique
Une enquête a été ouverte pour recherche des causes de la mort.
Crédit : Illustration @100% Radio

1er juin 2023 à 11h22 par Brice Vidal

Une femme s’accuse du meurtre d’une autre femme. Que s’est-il passé au sud-est de Toulouse cette nuit ?

Une femme de 35 ans a appelé la police vers 4h20 du matin, s’accusant d’un homicide. Confuse, peut être sous l’emprise d’alcool ou de drogue, elle a appelé le 17, puis a raccroché, et a rappelé. Police secours a enfin réussi à obtenir l’adresse des faits. "Un équipage s'est rendu sur place avenue de Lespinet, la mise en cause attendait au pied de l’immeuble" explique une source proche de l'enquête. Les policiers découvraient, dans ce qui semble être son logement, le corps sans vie d’une femme inconnue, "pas d’origine européenne, âgée de 20 à 40 ans" nous dit-on. Mais "aucune marque apparente sur le corps, pas de sang, elle était habillée". La trentenaire qui s’accuse a été placée en garde à vue dans cette enquête ouverte pour homicide volontaire. Le parquet de Toulouse et la police technique et scientifique étaient sur place tôt ce jeudi matin. Les enquêteurs de la Sûreté départementale sont en charge des auditions et des investigations.

Le parquet confirme la thèse de l'homicide

Le parquet de Toulouse précise ce jeudi après-midi "qu'il y a bien eu crime", des marques de strangulation auraient été identifiées. L'autopsie, en cours ce jeudi après-midi, sera déterminante pour mieux comprendre les causes du décès. La mise en cause de 35 ans, née au Sénégal, va être entendue par les enquêteurs. Un médecin a bien confirmé que son état est compatible avec une garde à vue. La suspecte pourrait avoir été sous l’emprise de crack au moment des faits. 

Vendredi, le parquet de Toulouse précisait que la victime avait été identifiée, "elle est née au Maroc, en 1984". Il s'agirait d'une connaissance de la mise en cause qui était ce vendredi présentée à un juge d'instruction en vue de sa mise en examen pour meurtre.