Toulouse: trois militantes anti-LGV Bordeaux-Toulouse, accusées de dégradations, ont été relaxées
Elles avaient sectionné des fils barbelés autour d'un arbre multicentenaire menacé par le chantier
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Publié : 8h49 par Cécile Gabaude avec AFP
Trois femmes âgées de à 25 à 38 ans, accusées d'avoir coupé les barbelés entourant un arbre devant être abattu sur le futur tracé de la LGV du Sud-Ouest, ont été relaxées hier (4 décembre 2025) à Toulouse, l'un d'elles étant toutefois condamnée pour "rébellion". A l'audience, en novembre dernier, dans une salle pleine de soutiens et de militants écologistes, la représentante du parquet avait notamment requis entre 70 et 140 heures de travaux d'intérêt général selon les cas. Les trois ont contesté toute violence à l'encontre des forces de l'ordre, alors que l'une d'entre elles était poursuivie, outre pour les dégradations présumées, pour avoir fait chuter un gendarme en tentant de récupérer son téléphone portable. Condamnée pour "rébellion", elle devra notamment verser 100 euros au gendarme concerné.
Elles avaient toute trois été interpellées fin août à Saint-Jory (Haute-Garonne), à 25 kilomètres du centre de Toulouse, alors que, depuis des mois, des opposants campaient là sur le tracé de la LGV, y compris dans des arbres pour éviter leur abattage, avant d'être expulsés par des gendarmes, puis de revenir sur les lieux à plusieurs reprises. La construction de la LGV Bordeaux-Toulouse a débuté en mai 2024. Elle doit notamment relier, en 2032, Toulouse à Paris en 3H10, gagnant plus d'une heure sur le temps de voyage actuel. Le tribunal administratif de Toulouse doit examiner le 15 décembre un recours des opposants au projet.
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