ActualitésTarn

Saint-Sulpice. Une explosion fait trois blessés légers sur le site de Vinovalie

Une explosion due à un mélange de produits chimiques a légèrement blessé trois salariés de la coopérative Vinovalie, près de Saint-Sulpice (Tarn). Une quarantaine de pompiers étaient sur place pour sécuriser le site.

Pompiers Saint Sulplice
Une quarantaine de pompiers étaient déployés devant le site.
Crédit : Marion Chouly - Radio 100%

10 novembre 2023 à 16h53 par Axel Mahrouga

Une quarantaine de sapeurs-pompiers étaient mobilisés ce vendredi 10 novembre 2023, peu après 10h45, sur le site de la coopérative Vinovalie, près de Saint-Sulpice (Tarn). Sur le site, une cuve d'environ 25 litres contenant un mélange de produits chimiques a explosé. « Il semblerait qu'il y ait un mélange inapproprié de deux solutions de lavage, une basique et un acide, qui a provoqué une explosion du liquide », développe le directeur de Vinovalie, Jacques Tranier. 

Sur place, d'importants moyens de secours à personne et de risques technologiques ont été déployés. Au moment de l'explosion, trois personnes étaient présentes à proximité de la cuve. Ces trois hommes ont été légèrement blessés en recevant des projections. L'un d'entre eux, un stagiaire mineur, a été transportés aux urgences ophtalmiques pour contrôle. 

À l'intérieur, « les dégâts dans l'entreprise sont limités à l'environnement immédiat », informe le service départemental d'incendie et de secours (SDIS81). « On est rassuré maintenant puisque, quelques heures après, on a eu de bons échos au travers de ce que nous disent les pompiers. On a eu plus de peur que de mal », réagit M.Tranier. 

 

Nouvelle mésaventure

 

Il y a deux semaines, c'est un autre coup du sort qui s'était abattu sur l'entreprise. Des hackers étaient parvenus à bloquer une grande partie des postes informatiques de la coopérative. Leur demande était colossale : le versement de l'équivalent de 450 000 dollars en bitcoin, pour débloquer les ordinateurs. 

Quinze jours après les faits, « on a isolé nos serveurs malades, qui ont été piratés. On est repartis à zéro en réinstallant nos logiciels propres, détaille Jacques Tranier. Nos mesures de sauvegarde ont plutôt très très bien fonctionné, on a pu récupéré l'ensemble de nos bases à la veille au soir à 21h. Ce qui veut dire qu'on a peu perdu en matière de saisie. On repart avec des bases à peu près propres ». L'entreprise devrait cependant continuer à travailler « en mode dégradé », pendant encore une quinzaine de jours selon son gérant, avant que tout ne revienne à la normale.