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Renvoyé devant la justice, le maire de Tarbes estime pourtant être blanchi sur l’essentiel des accusations

« On ne peut plus dire que je suis un escroc » a clamé Gérard Trémège, combatif et revanchard ce vendredi 21 juillet 2023.

Le maire de Tarbes en conférence de presse ce vendredi.
Le maire de Tarbes en conférence de presse ce vendredi.
Crédit : Crédit: @100%Radio

22 juillet 2023 à 11h11 par Brice Vidal avec CV

 

« Je sais que je serai condamné pour favoritisme », mais les principales accusations tombent selon Gérard Trémège.

Le maire de Tarbes a contre-attaqué ce vendredi, après l’annonce de son renvoi devant le tribunal correctionnel dans le cadre notamment de la cession de terrains municipaux. « C’a été 10 ans de souffrance injuste » depuis sa mise en examen pour favoritisme, prise illégale d'intérêt et trafic d'influence et « il y a eu non-lieu sur les accusations à propos desquelles spéculent mes adversaires honteusement » ; « aucun trafic d’influence, aucune corruption, aucun détournement de fonds » soulignait-il alors « on ne peut plus dire que je suis un escroc » et « c’est une grande satisfaction. »

 

Pas de favoritisme actif selon le maire

Estimant avoir « gagné une bataille sur l’accusation majeure » le maire de Tarbes devra s’expliquer pourtant d’ici un an ou deux (le procès n’a pas encore été audiencé) devant le tribunal correctionnel de Pau ; « il n’y a pas eu de délit de favoritisme actif, je ne suis intervenu auprès de personne au bénéfice de telle ou telle entreprise, c’est uniquement lié aux procédures, il manquait des pièces dans le dossier : j’assumerai car je suis le maire, mais je le dirai aux Tarbaises et aux Tarbais. »

 

Revanchard

Le maire qui dit avoir « confiance en la justice » n’en pointait pas moins « une instruction d’une brutalité incroyable » et « un acharnement » « tout le monde sait qui en a été l’instigateur avec cette haine portée toute ces années » et « il le paiera... » lâchait-il. Hasard du calendrier, ce mardi, des opposants au maire de Tarbes initiateurs du collectif baptisé « Tarbes Intègre » - Myriam Mendez, José Navarro et l’avocat Christophe Lèguevaques - comparaissaient au tribunal pour diffamation suite à une plainte du premier magistrat tarbais.

 

 

Gérard Trémège
Gérard Trémège
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