Pyrénées-Orientales : Une enquête ouverte après une action de Greenpeace

Une enquête judiciaire a été ouverte, après le largage en mer par Greenpeace de plus d'une dizaine de rochers dans une aire protégée de la Méditerranée pour empêcher le chalutage de fond.

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Publié : 28 mai 2025 à 7h52 par Margaux Alix avec AFP

Il s'agit d'une enquête pour "immersion en mer de déchets ou autres matières" depuis un navire, a précisé le parquet de Perpignan à l'AFP, ajoutant que « des vérifications sont en cours afin de déterminer les conséquences exactes et motivations de cet acte".

  

Cette action menée dans le parc marin du golfe du Lion a provoqué de nombreuses réactions. La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher a dénoncé dimanche sur franceinfo qu'un bateau avait déversé "plus de dix tonnes de gravats dans une aire marine protégée, sous prétexte de faire une campagne contre le chalutage de fond, à un endroit où les chaluts ne pénètrent pas, c'est profondément choquant".

 

"Greenpeace n'a pas déversé des gravats mais bien quinze rochers d'une à deux tonnes chacun (...) des blocs de calcaire qui proviennent directement d'une carrière, un matériau similaire à ce qu'on peut retrouver naturellement dans le parc marin", a tenu à préciser l'ONG mardi, dans un communiqué diffusé sur son site internet.