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Perpignan : Sankéo lance pour la première fois le dispositif « 1 mois sans ma voiture »
Du 12 mai au 12 juin, vingt habitants de Perpignan Méditerranée Métropole, seuls ou en famille, vont relever le défi de ne pas utiliser leur voiture personnelle, dans le cadre du dispositif « 1 mois sans ma voiture » lancé par Sankéo, le réseau de transports en commun de PMM.
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Publié : 14 mai 2025 à 15h58 par Lucie Millet
Pas si simple de se déplacer sans sa voiture dans le département et pourtant, c’est le défi que vont relever ce mois-ci les 20 participants retenus dans le cadre du dispositif, qui ont accepté de laisser leur voiture au garage, pour pouvoir accéder gratuitement aux alternatives de déplacement.
« 1 mois sans ma voiture »
C’est la première fois que Sankéo propose cette opération. « On a un retard de mobilité » affirme Jean-Charles MORICONI, vice-président de Perpignan Méditerranée Métropole et délégué aux mobilités, qui veut « rendre le transport collectif attractif ». « Des alternatives il y en a », affirme-t-il. L’objectif de « 1 mois sans voiture » est de montrer à la population les alternatives de mobilité douce possibles, pour espérer impulser un changement progressif du comportement des habitants en matière de mobilité.
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Un accès gratuit aux mobilités douces
Sur les 72 participants qui ont postulé au dispositif, 20 ont été retenus. Ils résident tous dans l’une des communes de Perpignan Méditerranée Métropole, sont titulaires d’une voiture et l’utilisent régulièrement. En échange, les candidats retenus ont reçu un kit mobilité pour leur permettre d’accéder gratuitement à d’autres solutions de déplacement. Pendant un mois, ils peuvent bénéficier d’un accès gratuit au réseau Sankéo et du prêt d’un vélo électrique. Ils peuvent aussi utiliser gratuitement en libre-service des vélos et trottinettes électriques Pony et des voitures d’autopartage Modulauto, mais aussi accéder à des services comme la livraison de courses à domicile.
Pendant tout le mois, les 20 candidats seront accompagnés par des parrains ou marraines pour les aider dans ce challenge.
« C’est une question de motivation »
Pour Thierry, 63 ans qui habite dans un petit village, le dispositif « un mois sans voiture » est « une question de motivation ». « Maintenant j’ai le temps, je suis à la retraite et je peux me déplacer autrement […] et me servir de ma voiture pour 1km c’est aberrant » affirme-t-il. Pour Thierry, le dispositif lui permet de sauter le pas pour se mettre au vélo électrique et espérer même en acheter un au terme de cette expérience.
« Si des gamins le font d’aller en vélo pourquoi pas un sénior » ajoute-t-il.
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