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« Pas de transition écologique sous pression » : les agriculteurs manifestaient ce mardi à Auch

Tracteurs, banderoles et cercueils étaient de sortie ce mardi 7 novembre à Auch (Gers). Une centaine d'agriculteurs sont venus crier leur détresse et leur colère devant les locaux de la MSA et du député.

Une centaine d'agriculteurs réunis à Auch ce mardi pour crier leur détresse et leur colère
Une centaine d'agriculteurs réunis à Auch ce mardi pour crier leur détresse et leur colère
Crédit : © 100% Radio

8 novembre 2023 à 10h56 par Marion Chouly - avec Gilles Gauthier

Les tracteurs à la ville ce mardi 7 novembre 2023, à Auch (Gers). Une bonne centaine d'agriculteurs, sous l'impulsion des syndicats FDSEA 32 et JA 32, sont venus manifester devant les locaux de la MSA, le matin, puis devant la permanence du député de la majorité Jean-René Cazeneuve, l’après-midi. Banderoles et drapeaux à la main, cercueils sur les fourches et un mot d'ordre : « pas de transition écologique sous pression ».

"Ce qu'on demande, c'est vraiment une considération de nos difficultés et du mal-être qui s'installent dans les campagnes, les agriculteurs se sentent abandonnés par la MSA" explique Xavier Duffau, le président des Jeunes Agriculteurs du Gers. Il développe : "on a beaucoup de difficultés à joindre les agents de la MSA au téléphone, on a très peu de créneaux disponibles pour les appeler entre les permanences téléphoniques, les demandes de rendez-vous, etc... C'est très compliqué mais on a aussi des sujets qui traînent, on a du mal à savoir où en sont nos dossiers, donc aujourd'hui on vient rencontrer MSA, pas pour leur exposer nos problèmes parce qu'ils les connaissent, mais pour avoir des réponses et des solutions de leur part."

Une délégation a donc effectivement rencontré des représentants de la MSA, mais ce n'est pas le seul souci auquel les agriculteurs sont confrontés malheureusement. "Il y a des problèmes de versement PAC" nous explique Muriel Pelizza de la FDSEA 32. "Il y a des retards de paiement, il y en a qui ont été payés au 15 mais il y en a qui n'ont pas été réglé du tout et ce qu'on dénonce aussi, et surtout, c'est qu'on nous a promis des montants et ils ne sont pas honorés, du coup ça pose problème sur les trésoreries des exploitations, il y a des différences de 20€ à l’hectare et c'est pas acceptable" détaille l'agricultrice.