Une prof de philo fichée S jugée pour avoir incendié des véhicules du concessionnaire de l’A69 

La trentenaire comparaissait, ce jeudi, devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour des faits datant de février dernier à Muret.

La brigade de recherches de la gendarmerie de Muret avait mené les investigations.
La brigade de recherches de la gendarmerie de Muret avait mené les investigations.
Crédit : @100%Radio

18 janvier 2024 à 18h38 par Brice Vidal

Cheveux tirés en arrière, traits fins et regard dur, Camille S. prof de philo, reconnaissait jeudi à l’audience être une militante écologiste. Mais elle niait sa participation à des actions violentes et avoir été sur le lieu de l’incendie le 10 février 2023 à Muret. Ce jour-là vers 2H30 du matin, deux véhicules de la société NGE sont incendiés volontairement sur le parking d’une filiale du concessionnaire de l’autoroute A69. Le fameux chantier Castres-Toulouse auquel s’opposent des centaines de militants et activistes du climat depuis plusieurs mois. L’action fera l’objet d’une revendication transmise à la presse locale. Selon l’enquête des gendarmes de la brigade de recherches de Muret, l’enseignante du lycée Jean de Prades de Castelsarrasin, fichée S, a fait le coup. Elle a plusieurs actions militantes à son actif : contre Lafarge ou Enedis Limoges. Mais niveau pénal presque rien, hormis 7 tablettes de chocolats dérobées lors d’un vol à l’étalage.  A Muret, son ADN a été retrouvé sur le grillage que les auteurs ont escaladé. « Son téléphone ne borne pas sur les lieux » contestent ses avocats ; « on a affaire à des personnes qui ont des stratégies » et « ils savent que le téléphone borne s’ils le portent avec eux » contre Alix-Marie Cabot-Chaumeton. Lorsqu’elle est placée en garde à vue, celle qui vit à Verfeil-sur-Seye (82) dans « une maison associative » ne parle pas. Mais à l’audience elle affirme finalement avoir passé la soirée chez des amis à Caylus, « pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt » questionnera un magistrat. La partie civile estimait son préjudice à environ 45 000 euros. La vice-procureure de la République requérait 1 an de prison dont 6 mois avec sursis, la partie ferme aménagée. Aussi une interdiction de port d’arme et de travailler dans la fonction publique. La défense tentait le coup de la nullité de procédure, l’ADN de la prévenue ayant été relevée (sur un gobelet) contre son gré lors d’une précédente enquête diligentée par le parquet de Limoges en 2017. Délibéré le 15 février.


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