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Un homme abattu près de Cazères, un suspect de 28 ans interpellé

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1er juin 2021 à 22h21 par Brice Vidal

La victime a été tuée dans la localité de Saint-Michel.

 

Un homme de 42 ans a été tué par arme à feu mardi en fin d'après-midi dans un village au sud de Toulouse, a-t-on appris auprès des pompiers. 

Les pompiers sont intervenus vers 17h45 dans la rue principale de la localité de Saint-Michel, un village d'un peu plus de 300 habitants à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest de Toulouse. A leur arrivée, la victime était déjà décédée. La scène du crime a été gelée jusqu'à l'arrivée des gendarmes de la compagnie de Muret. Le procureur de Saint-Gaudens Christophe Amunzateguy s'est rendu sur place. La brigade de recherches de la gendarmerie de Muret est en charge de l'enquête. 
 


Un suspect de 28 ans arrêté et un gendarme blessé 

Un suspect a été interpellé par les gendarmes vers 22 heures ce mardi soir à Montberaud. L'opération "très tendue" selon une source judiciaire a été menée par les gendarmes de la Brigade de recherches de Muret, du PSIG et de la totalité des brigades territorialement compétentes (une cinquantaine de militaires) avec l'appui supplémentaire de l'antenne GIGN de Toulouse. Le suspect de 28 ans est "en bonne santé" mais un gendarme a été blessé "légèrement", le mis en cause lui aurait tiré dessus avec une arme à feu au moment de l'interpellation. L'enquête se poursuit et ce matin les perquisitions devraient débuter, comme l'audition du suspect actuellement en garde à vue.
 

Le tireur présumé aurait prémédité son geste 

Selon nos informations obtenues tôt ce mercredi, une enquête en flagrance est ouverte pour assassinat, ce qui implique la préméditation. Une autre enquête est ouverte en parallèle après la blessure par arme à feu d'un gendarme, elle est confiée aux gendarmes de la Section de recherches de Toulouse. 
 

Aucune hypothèse écartée

Contacté ce mercredi à la mi-journée le procureur de la République de Saint-Gaudens, Christophe Amunzateguy, confirmait nos informations "la garde à vue du mis en cause a débuté à 4 heures du matin" ajoutant que le gendarme blessé au bras "a été touché par au moins un tir de carabine, au niveau du gilet pare-balle", "qui heureusement n'a pas cédé". "Un deuxième gendarme de la colonne d'assaut GIGN a été légèrement blessé" précisait le parquetier qui indique se dessaisir "ce mercredi soir" du dossier assassinat au profit du parquet de Toulouse, "en vue d'une ouverture d'information judiciaire." Il apparaît clair que le suspect a tiré pour tuer lors de l'assaut des gendarmes. Il devrait être présenté à un magistrat instructeur en vue d'une mise en examen pour assassinat ce jeudi. 

D'après les premiers éléments de l'enquête, le corps du quadragénaire a été retrouvé "sur le pas de sa porte" à Saint-Michel "avec trois impacts au niveau du cou et de la tête" , "le tireur présumé connaissait la victime", il a pu être rapidement identifié par les enquêteurs "grâce à des recoupements établis après auditions des premiers témoins".

La victime de 42 ans avait fait l'objet d'une condamnation il y a plusieurs années, quant au tireur présumé, "sans emploi", "il est totalement inconnu de la justice et n'appartenait pas à un milieu marginal" mais avaient accès dans son entourage "à des armes létales". Le mobile de l'homicide reste "flou" pour le moment, même si, nous précise une source judiciaire, "les deux protagonistes se connaissaient et avaient eu un différend" on peut légitimement penser à une vengeance, mais à ce stade "aucune hypothèse n'est écartée" quant au mobile. Comme le révèle Actu Toulouse, la victime a bien été condamnée pour des violences avec arme sur le mise en cause, c'est ce qui aurait permis aux forces de l'ordre de rapidement "loger" l'auteur présumé mardi.

L’assassin présumé était mis en examen ce jeudi, son placement en détention provisoire devait intervenir dans la soirée. "Une information judiciaire était ouverte au pôle criminel de Toulouse" précisait le procureur de la République. L'auteur présumé ne s'était pas clairement expliqué sur les raisons de son geste.

 

Photo : GND31