Perpignan. 80 gendarmes mobiles viennent d'arriver en renfort

Leurs premières opérations ont déjà commencé hier avec dix interpellations en centre-ville. Un escadron de gendarmes mobiles vient d'arriver en renfort à Perpignan (Pyrénées-Orientales). Les quatre-vingts militaires seront installés dans le chef-lieu catalan jusqu'au mois de décembre.

Pendant ces quatre mois, ils seront chargés de lutter contre le trafic de stupéfiants et accélérer le démantèlement de point de deal sur Perpignan. Aussi, le Procureur de la République et le préfet des Pyrénées-Orientales leur ont également confié comme prérogative de faire baisser la délinquance sur la voie publique. Un objectif qui doit être rempli par une forte présence dans les rues de la ville. « On ne peut que se satisfaire de ces renforts des gendarmes, estime Franck Rovira, secrétaire départemental du syndicat Alliance Police Nationale [...] après derrière, la question que l'on peut se poser, c'est que toutes ces arrestations supplémentaires, toutes ces mises à disposition [...] vont engendrer un surplus d'activité ».

Pour tenir sur la longueur, les quatre-vingts gendarmes mobiles se relayeront toutes les cinq semaines jusqu'à la fin de l'année. Dans leurs actions, le représentant de l'État dans le département ainsi que le parquet misent sur des actions conjointes menées en lien avec les polices nationales et municipales. 

Pression accrue sur les trafiquants de stupéfiants

Avec l'arrivée de moyens humains, le préfet et le procureur ont mis en place un plan d'action pour optimiser l'action de ces renforts. Ainsi, dans les prochaines semaines, des diagnostics de sûretés dans les quartiers seront réalisés. Ils devraient permettre de décider des stratégies à adopter sur le terrain pour lutter contre la réimplantation des points de deal et améliorer le cadre de vie. « Toutes les semaines, il y aura un plan d'intervention qui va être mis en place qui permettra, pour les sept prochains jours, de définir les priorités, de prendre en compte la réalité du terrain et faire en sorte d'avoir l'intervention la plus adaptée aux besoins », précise le préfet des Pyrénées Orientales, Rodrigue Furcy.

Une approche, couplée à une pression financière et administrative accrue sur les trafiquants et leur entourage.