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Les éleveurs du massif des Pyrénées vent debout contre l’ours

Plus de 200 personnes se sont rassemblées hier devant la sous-préfecture d’Argelès-Gazost, dans les Hautes-Pyrénées.  

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21 mai 2019 à 8h06

Deux éleveurs haut-pyrénéens ont été reçus par la sous-préfète suite aux différentes attaques de ces dernières semaines, notamment dans le Louron, la Barousse et dans le secteur de Gavarnie. Des pancartes ont été dressées devant la sous-préfecture, sur lesquelles on pouvait lire « Non à l’ours », « Nous élevons le meilleur, l’Etat avec ses prédateurs nous impose le pire », ou encore « Pyrénées sans prédateurs ».  

A l’issue de l’entretien, un ultimatum de trois semaines a été donné à la sous-préfète pour qu’elle réponde à leurs revendications. Ils réclament notamment le retrait de Goiat et la pose de colliers sur les autres ours. Faute de quoi, ils promettent de passer à la vitesse supérieure.

 

Thomas Rossi a rencontré des éleveurs, inquiets, à quelques jours des estives.

 

 

Claude Vieille, éleveur à Beaucens et membre de l’association de sauvegarde du patrimoine pyrénéen.
Christian Lagues, éleveur a Poueyferré et co-président de l’association française de pastoralisme des Hautes-Pyrénées.
René Sabatut, l’éleveur de Gedre qui a subi plusieurs attaques la semaine dernière.
Bruno Besche Comminges ancien porte-parole de l’addip Ariège, figure historique des anti-ours.