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Le chef d'entreprise nantais qui a mis le feu à Auzeville aurait eu des complices

Selon l'avocat de Biotrade, l'entreprise incendiée, au moins deux personnes accompagnaient l'accusé.

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17 octobre 2018 à 12h35

Le 9 septembre dernier, les entreprises Biotrade et Biosentec étaient incendiées à Auzeville, au sud de Toulouse.

1500m2 étaient partis en fumée, une trentaine de salariés se retrouvent sur le carreau.

Un chef d'entreprise nantais de 64 ans, sans antécédent judiciaire, a reconnu avoir mis le feu, expliquant qu'il était en litige commercial avec Biotrade.

Des complices

Au tribunal, ce mardi 16 octobre, l'avocat de Biotrade, Me Valade, a apporté de nouveaux éléments. Il assure que l'accusé a eu des complices.
Trois personnes au total auraient provoqué le brasier avec des produits bien spécifiques.

"On a trouvé des traces de pas différentes au niveau du grillage (à côté de Biotrade), des liquides inflammables qu'il n'a pas pu transporter seul et les caméras de vidéo-surveillance ont permis de démontrer qu'il était accompagné d'au moins deux personnes. On a retrouvé sur place 9 bidons de 5 litres qui n'ont pas brûlé", explique l'avocat.

Me Valade ajoute que le directeur de Biotrade " a mis un point d'honneur à continuer de rémunérer ses salariés". 

Information judiciaire ouverte

Une information judiciaire est ouverte, un juge d'instruction saisi et de nouvelles investigations vont avoir lieu.

En attendant, le prévenu reste en détention. Il risque donc une requalification des faits, avec la notion de destruction par incendie en réunion, voire en bande organisée. 

 

- Brice Vidal, avec Clémence Fulleda -