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La grogne des policiers à Toulouse, Albi, Tarbes ou Carcassonne

Ils étaient 200 à manifester dans la ville rose, 30 à 40 à Carcassonne et Albi.

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10 janvier 2018 à 10h32

Les policiers se mobilisaient à nouveau ce mardi. A Toulouse, ils étaient environ 200 à manifester à l'appel du syndicat Unité SGP Police, dénonçant des actes de violences dont ils sont victimes. Les incidents se multiplient selon eux, le dernier en date le soir du réveillon du 31 décembre à Champigny-sur-Marne. Un policier de Perpignan a aussi été blessé au visage par un mineur de 17 ans, dont il voulait contrôler l'identité. "Nous avons dressé le constat d'agressions récurrentes et réclamons plus de fermeté des pouvoirs publics avec des peines vraiment dissuasives contre les délinquants qui s'en prennent à nos collègues", a déclaré Didier Martinez, le délégué régional du syndicat Unité SGP Police FO en Occitanie. Les fonctionnaires dénoncent également le manque de moyens, huit mois après les manifestations spontanées de policiers. Rien n'a changé selon Alexandre, officier de police judiciaire au commissariat de Tarbes et membre du syndicat Unité SGP Police. 

Alexandre, OPJ au commissariat de Tarbes (notre photo).

 

A Béziers, ils étaient environ 50 à manifester, à Carcassonne,  une trentaine environ. Lilian Brunel  est secrétaire départemental adjoint du syndicat unité Sgp police :

Lilian Brunel, Unité SGP Police 11

 

Un rassemblement avait lieu également devant le commissariat de Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales. Rappelons qu'à Perpignan, un agent avait été blessé au visage la semaine dernière après avoir reçu un coup de genou lors d'un contrôle qui a mal tourné.

Franck Bouchot secrétaire départemental Unite SGP police 66 décrit un climat très tendu.

 

Franck Bouchot secrétaire départemental Unite SGP police 66