Les élus au soutien des commerçants touchés de plein fouet par le reconfinement.

 

En Occitanie, Louis Aliot, le maire de Perpignan et Brigitte Barèges, maire de Montauban ont lancé la fronde. 

Solidaires des commerces dit "non essentiels" plusieurs édiles montent au créneau dans la région pour dénoncer les mesures de reconfinement qui touchent directement les petits commerces,  libraires, fleuristes, coiffeurs frappés par les dernières restrictions actées par le gouvernement. 

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Dans la droite ligne de Louis Aliot, la maire de Montauban Brigitte Barèges a publié un arrêté municipal stipulant "les commerces non essentiels de Montauban sont autorisés à rester ouverts à partir du 1er novembre, et ceci jusqu'à ce que l'égalité de traitement soit rétablie." Même tonalité chez Romain Lopez, maire de Moissac et Jean-Philippe Bésiers, maire de Castelsarrasin, mais pas d'arrêtés municipaux publiés en Terres des Confluences.

Le préfet de Tarn-et-Garonne Pierre Besnard a répondu ce vendredi, il dit regretter "que madame le maire de Montauban ait signé un arrêté illégal autorisant les commerces non alimentaires à rouvrir" ajoutant "des contrôles seront effectués" dès samedi. Il enjoint l'édile à retirer son arrêté "illégal".  
 

Dans le Tarn, Mazamet, à son tour, veut la réouverture de ses petits commerces dit "non-essentiels". La cité du sud-Tarn, administrée par Olivier Fabre, demande aux professionnels "de ne pas rouvrir ce week-end. Mais d'attendre que l'arrêté soit officiellement publié pour rouvrir".

Christophe Ramond, le président du Conseil départemental du Tarn "abasourdi et en colère" s'est aussi fendu d'un commentaire amer en constatant cette "distorson de concurrence". La mise en œuvre du deuxième confinement suscite bien plus de protestations des élus locaux qu'au printemps dernier.

 

Darty ouvert à Toulouse

 

A Toulouse, comme ailleurs, les magasins de l’enseigne Fnac-Darty ont rouvert. D’après la direction, leur activité de vente d’électroménager et de produits électroniques leur donne accès à la liste des commerces “essentiels” du décret gouvernemental. Ils peuvent donc ouvrir notamment pour rendre accessible du matériel informatique et multimédia nécessaire au télétravail. Ou encore pour apporter conseils et réparations de produits électroniques.

Cette ouverture suscitait pas mal d’incompréhension au micro de 100%, à Gramont ce vendredi matin. Comme chez ce père de famille ; “est-ce que c’est une première nécessité de changer sa machine à laver, ça je n’en suis pas certain, c’est toujours pareil.” Ou encore cette quadragénaire  “je ne comprends pas pourquoi un est fermé et l’autre ouvert, c’est aussi intéressant d’avoir des magasins comme Cultura.”

BV avec Gala Jacquin.