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Agressions sexuelles : le PCF 31 dans la tourmente

Les cadres du parti en Haute-Garonne sont accusés d'avoir couverts des attouchements et un viol. Ils démentent. 

100%

12 mars 2019 à 11h51

« Trop longtemps, le parti a été du côté des agresseurs. »

Voilà ce que dit Lola Dallenbach. L'ancienne secrétaire fédérale de l'union des étudiants communistes dans le Département avait témoigné dans Le Monde ; elle persiste et signe au micro de 100%.

Elle affirme que plusieurs jeunes femmes mineures ont été victimes d’un homme de 25 ans, cadre des jeunesses communistes à Toulouse. Elle évoque "au moins deux agressions sexuelles, au moins un viol", des textos plus que déplacés et plusieurs dizaines de victimes du même personnage.Ce sont "des camarades lycéennes, en position de faiblesse parce qu'elles sont jeunes, impressionnées par cet homme qui a de l'ancienneté dans le parti et un certain capital culturel et qui use de son ascendant." 

Parole contre parole

Et oui, elle avait bien prévenu Pierre Lacaze, le patron départemental du PC, mais celui-ci dément et assure qu'aucun viol n'a été porté à sa connaissance, qu'il n'a pas couvert de tels agissements. 

"Le parti a convoqué l'accusé en disant 'on sait ce que tu fais', mais ce n'était pas suffisant", assure Lola Dallenbach. 

Assan Lakehoul, coordinateur fédéral des Jeunesses communistes, assure lui aussi qu'il n'a jamais été question de viol. Il précise que les Jeunesses communistes seront à l'écoute des tous les témoignages et proposeront accompagnement psychologique et aide aux victimes.

C'est donc parole contre parole.

La parole se libère

Pour l'instant, aucune plainte n'a été déposée en Haute-Garonne, mais la parole se libère. Ainsi, Mathilde, adhérente au MJCF en 2016, témoigne sur les réseaux sociaux de l'agression sexuelle dont elle a été victime, comme l'a relevé France 3. 

-C.F. avec B.V-

 

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