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INFO 100%. Une élue ariégeoise violemment agressée

La mairie de Laroque d’Olmes a publié une photo qui fait froid dans le dos sur les réseaux sociaux. La victime Marie-Claude Grauby est âgée de 74 ans.

Le visage tuméfiée de l'élue agressée lundi soir
Le visage tuméfiée de l'élue agressée lundi soir
Crédit : @mairie de Laroque d'Olmes

13 juin 2023 à 15h05 par Brice Vidal

Une élue ariégeoise a été violemment agressée ce lundi. La photo publiée par la mairie de Laroque d’Olmes, ce mardi, fait froid dans le dos. Une femme apparaît le visage tuméfié. Il s'agit de Marie-Claude Grauby 74 ans. "Une élue de Laroque d'Olmes s'est fait agressée lundi 12 juin 2023 vers 18h. Trop c'est trop" publie sur sa page Facebook la mairie de la petite commune de l'Ariège. La gendarmerie aurait été informée d'une agression ce lundi à 18h57, mais n'a eu que par la suite connaissance du statut d'élue de la victime. Les directives sont claires depuis plusieurs semaines, toutes les agressions d'élus sont censées remonter au ministère de l'Intérieur dans les plus brefs délais.

La victime est donc conseillère municipale de Laroque d'Olmes, mais il est difficile, à ce stade, de savoir si elle a été agressée en raison de son statut d'élu. "Elle était connue en tant que telle, comme élu, elle faisait de la médiation et c'est inadmissible qu'on attende devant son domicile une personne de 74 ans pour la frapper" ; "c'est une femme, une voisine qui l'aurait agressée, la victime a subi un guet-apens, elle est très choquée, elle aurait été frappée au visage et en a perdu ses lunettes" explique à 100% Radio le maire Patrick Laffont qui a lui-même été agressé dernièrement par un administré. La victime "avait eu des problèmes de voisinage" avec l'auteure présumée a précisé l'édile. 

Les outrages, menaces et violences physiques à l'encontre des maires, adjoints et conseillers municipaux du fait de leur fonction ont progressé de 15% en 2022, selon une évaluation de l'Association des maires de France (AMF). Le sujet est brûlant depuis la démission fracassante du maire de Saint-Brevin-les-Pins Yannick Morez (DVD), victime d'un incendie criminel  en raison d’un projet de transfert d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile. Le parquet de Foix nous précisait mardi soir une enquête ouverte pour "violences aggravées" par "la vulnérabilité de la victime (son âge)" et "non par sa qualité d'élu" nous dit-on ; "nous n'avons pas à ce stade d'éléments permettant de démontrer qu'elle a été frappée en raison de sa qualité de conseillère municipale". L'enquête débute à peine.