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INFO 100%. L'affaire de viol aux cuisines centrales de Toulouse fait "pschitt"

Le parquet a classé sans suite, aucune infraction n'est retenue.

Cuisine centrale de Toulouse, quartier Basso Cambo
Cuisine centrale de Toulouse, quartier Basso Cambo
Crédit : @100%Radio

31 mai 2023 à 16h36 par Brice Vidal

L'affaire de viol à la cuisine centrale de Toulouse fait "pschitt". Les deux hommes accusés de viol et de harcèlement par une salariée travaillant sur le site de Basso Cambo ne seront pas poursuivis. Le parquet de Toulouse nous confirme le classement sans suite, faute de preuves suffisantes.Souvenez-vous, début janvier, cette affaire avait fait couler beaucoup d'encre : une femme avait déposé plainte en octobre 2022, prétendant s'être fait agresser sexuellement, par deux hommes à des moments différents. L'un des faits allégués ayant eu lieu sur le lieu de travail où des agents concoctent les plats mangés par les écoliers toulousains.

 

Le petit ami aurait mis la pression

La plaignante, sous curatelle, connaissait bien les deux agents incriminés. Selon nos informations, son petit ami de l'époque qui avait découvert des textos équivoques aurait fait pression pour qu'elle dépose plainte pour viol et harcèlement sexuel. Provoquant une onde de choc au sein du service dépendant de la mairie de Toulouse. Laquelle avait immédiatement pris les devants, lançant une enquête administrative et suspendant les deux agents ainsi pointés du doigt. Le petit ami de la plaignante a-t-il tenté d'obtenir indûment des dommages et intérêts ? Toujours selon nos informations, il aurait en tout cas menacé au moins un des mis en cause, se présentant même ivre et agressif au domicile de ses parents.

 

Des rapports sexuels librement consentis

"Un des deux est au bord du suicide" nous racontait un proche des mis en cause à l'époque de la médiatisation de cette affaire. Si les deux hommes ont reconnu avoir eu des relations sexuelles avec la plaignante, aucun des deux n'a reconnu l'avoir contraint. La justice a suivi leur version. Pour Me Raphaël Gauthier, un des avocats des deux mis en cause innocentés, "cette décision de classement est sans surprise" dans ce dossier "carencé en terme de preuves" car "tout lors de l'enquête tendait à démontrer que les rapports sexuels avaient été librement consentis". Reste à voir quel sera le résultat du volet administratif, le conseil ayant déposé un recours en annulation contre la décision de la mairie de Toulouse de suspendre les deux agents de leurs fonctions. Le tribunal administratif tranchera.