Grêle dans l'Aude : Le préfet au chevet des viticulteurs

La grêle a fait d'importants dégâts dans les vignobles audois.

Le préfet de l'Aude avec les représentants du monde agricole audois
Crédit : Photo : Pauline Schaller

22 mai 2024 à 10h11 par Pauline Schaller

C'en est trop pour les viticulteurs de l'Aude. Vendredi soir, en l'espace de 1à minutes, un rideau blanc s'abat sur le territoire, des grêlons de 2 à 3cm sont tombés sur les vignes, provoquant de lourds dégâts, principalement dans le Limouxin, le Val de Dagne ou encore dans la Vallée des Corbières.

Les premiers bilans de cet épisode de grêle, bref mais intense, font état de 1500 hectares de vignes détruits, sur une douzaine de commune.

C'est un énorme coup dur pour les viticulteurs audois, déjà impactés par le gel ou la sécheresse. Pierre Lacube, 38 ans, est viticulteur à Pomas avec sa compagne. La grêle a détruit 20 de ses 35 hectares de vignes. Il retenait difficilement son émotion, au micro de 100%.

Pierre Lacube, viticulteur à Pomas

 

Ce mardi 21 mai, quelques jours après ce nouvel aléa climatique, le préfet de l'Aude s'est rendu sur plusieurs exploitations viticoles impactées par la grêle. Celle de Pierre, notamment, sur les hauteurs de Pomas, ainsi qu'à Pradelles en Val ou encore à Montlaur.

Christian Pouget s'est retrouvé en face des vignerons en détresse, mais également devant tous les représentants du monde agricole : Chambre d'agriculture, syndicat des vignerons. Une première visite pour afficher, dans un premier temps son soutien avec la profession. Mais un long travail débute, pour faire remonter les demandes dans les bureaux du gouvernement et mettre en place le meilleur accompagnement possible pour les viticulteurs sinistrés, qu'ils soient assurés, ou non.

De nombreuses réunions sont en vue pour le préfet de l'Aude : 

Christian Pouget, préfet de l'Aude

De son côté, le député audois Julien Rancoule, a interpellé le ministre de l’agriculture à l’assemblée. Marc Fesnau a promis la solidarité nationale, au-delà de 50% de pertes, pour les non-assurés, ou encore l’activation du système de dégrèvement sur le foncier non-bâti, ou de report de charge et de cotisations sociales.