100% chez vous dans les P.O avec PHILIPPE : Thierry Tremblay raconte Feu métallique du môle

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    100% Chez vous dans les Pyrénées Orientales

    24 mai 2024 - 3 min 27 sec

    100% chez vous dans les P.O avec PHILIPPE : Thierry Tremblay raconte Feu métallique du môle

    Feu métallique du môle

    Nous sommes au 19e siècle, en 1853, lorsque la marine royale fait construire un môle afin de fermer la Petite Passe de Port-Vendres.

    Une route est alors creusée partiellement dans le rocher pour y accéder, c’est la route de la Jetée, ou : chemin du Môle !

    Cet endroit dépourvu de feu, devient rapidement un danger pour les bateaux et les marins demande donc à la Commission des phares, l’installation d’un éclairage de nuit.

    Sont ainsi mis en place deux feux en 1858 : un feu rouge sous la redoute Béar, et un feu blanc situé sur la maison du gardien.

    En 1885, afin de faciliter l'entrée et la sortie des navires qui font un service régulier entre Port-Vendres et Alger, est construit le phare que l’on connait.

    A l’époque ce nouveau type de construction est préféré à l’utilisation de la pierre étant donnée le risque d’instabilité de la jetée.

    Ces piliers soutiennent une partie pleine où se trouve l'abri pour le gardien - la chambre de veille -

    Les revêtements à l'intérieur de cette pièce, plafond et parquet sont en bois, le gardien peut ainsi rester sans communication avec la terre, pendant les gros temps et assurer le service du feu, quoi qu'il arrive.

    Je reviens sur l’escalier qui avait une particularité, les marches et la rampe étaient démontables ;

    Ainsi dès que le temps devenait menaçant, on pouvait les enlever rapidement et orienter toutes les contremarches, suivant la direction des lames, de façon à supprimer, à peu près complètement, la prise que la mer pouvait avoir sur l'escalier.

    Deux mètres encore au-dessus, à une hauteur totale de 18 mètres, ce trouve la lanterne du phare avec une portée de 8 milles marins, correspondant à environ 15 km.

    Le phare subit sa première tempête importante à l'hiver 1887-1888

    Les gros embruns recouvrent la lanterne, éteignent le feu de la cheminée du gardien et brises les glaces de sa chambre, laissant des paquets de mer atterrirent sur le plancher.

    Aujourd’hui, cette sentinelle des mers est inscrit à la liste des monuments historiques par arrêté du 12 octobre 2011.

    Voilà Philippe la petite histoire de ce phare mythiques qu’il est possible d’aller admirer si vous passez par Port-Vendres !