100% chez vous dans les P.O avec PHILIPPE : Thierry Tremblay et l’histoire de deux frères et d’un é

l’histoire de deux frères et d’un élixir....... Il s’agit bien entendu des frères Violet et du Byrrh !

Tout commence en 1860. Simon et Pallade Violet sont de nobles colporteurs qui proposent à la vente des objets du quotidien, des articles de mode, des étoffes mais aussi des potions diverses.

De village en village, parcourant le département, Simon servi par sa connaissance approfondie des vins et par sa science gustative, a l’idée de créer un élixir en mariant certains grands crus du Roussillon, en les aromatisant avec des plantes et avec des écorces de quinquina,

qui grâce à ses vertus médicinales permet de soigner les maux et les douleurs.

Il créé ainsi un apéritif commercialisé sous le nom de "Vin tonique et hygiénique au quinquina"

C’est immédiatement un immense succès.

Mais face à cette soudaine renommée, l'Ordre des Pharmaciens de Montpellier, fait interdit l’utilisation du mot quinquina, qui désigne à cette époque un produit pharmaceutique.

Il faut donc trouver rapidement un nouveau nom à cette boisson.

Pour leurs étoffes, les frères Violet disposent d'un nuancier comportant une lettre de référence pour chaque tissu. Et là sous leur yeux, cinq lettres sont déposées sur des tissus : B.Y.R.R.H.

Le 10 Février 1873, la marque BYRRH est déposée au greffe du tribunal de commerce de Perpignan.

A présent spécialisé uniquement dans le commerce de vin, l’entreprise prospère très rapidement et n'aura de cesse d’ouvrir des lieux de vente dans le monde entier.

Aujourd’hui propriété de Cusenier, filiale du groupe pernod Ricard, les caves Byrrh élaborent d’autres marques aux noms tout aussi prestigieux : Ambassadeur, Bartissol, Dubonnet, Cinzano…

Il faut savoir que dans cette cave se dresse la plus grande cuve en chêne du monde, 1 million de litres, au milieu de 800 autres cuves et foudres où les apéritifs préparés à partir de vins et mistelles, atteignent, après un long vieillissement, leur plénitude gustative.

Il y a également sur site, toujours la verrière et l’infrastructure métallique du grand hall pour la voix du chemin de fer, construite par ? Et oui Gustave Eiffel lui-même !

Suite aux décès des frères Violet, la cave de BYRRH sera gérer par ses descendants qui en feront une belle entreprise familiale.

Témoin d’une ambition que perpétue un savoir-faire, les caves aujourd’hui se visite

Et s’avère pour l’avoir fait plusieurs fois, passionnante ! Donc si vous passez à Thuir, visiter les caves de Byrrh et offrez-vous une petite dégustation de cet élixir ancestrale !

Voilà l’histoire emblématique de deux frères qui perdure grâce au BYRRH, l’excellence du gout !

(à consommer avec modération)