TOULOUSE: le Parquet ouvre une enquête après l'agression et la mutilation d'un éducateur dans un foyer pour mineures

Des hommes, armés d'une machette, ont fait irruption dans un foyer d'accueil et lui ont mutilé trois doigts

Le palais de justice de Toulouse

Crédit : La rédaction 100% Radio

Publié : 8h37 par Cécile Gabaude avec AFP

Un éducateur a été grièvement blessé dans la nuit de lundi à mardi ( du 3 au 4 novembre 2025) à Toulouse quand des hommes, armés d'une machette, ont fait irruption dans un foyer d'accueil pour mineures et lui ont mutilé trois doigts, selon le parquet de Toulouse. Dans ce centre d'hébergement où sont logées quatre adolescentes suivies par l'Aide sociale à l'enfance (ASE), vers 02h30 du matin mardi, "plusieurs individus se sont présentés pour récupérer de l'argent" (auprès d'une pensionnaire), a indiqué Frédéric Cousin, secrétaire général du parquet de Toulouse.


Les agresseurs "ont exercé des violences avec arme sur une des mineures résidente de cet établissement, plus précisément en portant la machette au niveau du cou de la jeune femme", a-t-il précisé. Un "agent éducatif exerçant les fonctions de veilleur de nuit", âgé de 42 ans, s'est interposé et a subi des coups de machette au niveau de la tête, ainsi qu'au niveau d'une main, occasionnant une mutilation aux niveaux de trois doigts", a-t-il souligné M. Cousin, affirmant que "deux de ses doigts ont été sectionnés, un intégralement, un second partiellement et un troisième doigt a subi une profonde entaille".


L'agent n'a pas encore pu être entendu "compte tenu de l'opération chirurgicale qu'il a subie ce jour", selon la même source. "Aucune interpellation n'a été réalisée pour l'instant" et les raisons de l'intrusion "doivent être précisées à ce stade", a encore affirmé M. Cousin.


Le parquet de Toulouse a ouvert une enquête criminelle en flagrance, confiée à la Direction de la Criminalité Territoriale de la DIPN (Direction Interdépartementale de la Police Nationale) de Haute-Garonne. Elle a été "ouverte des chefs de violences volontaires ayant entrainé une mutilation ou infirmité permanente aggravée par l'usage d'une arme et la qualité de personne chargée de mission de service public de la victime concernant l'agent éducatif mutilé, ainsi que pour des faits de violences avec arme sur l'adolescente résidente de l'établissement", selon la même source.