TARN: 30 ans de réclusion criminelle requis à l'encontre de Cédric Jubillar pour le meurtre de sa femme Delphine
Les deux avocats généraux ont réclamé une lourde peine devant la cour d'assises du Tarn à Albi
Cédric Jubillar fixé sur son sort vendredi, jour du verdict
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Publié : 18h35 par Cécile Gabaude
C'est une peine de trentre ans de réclusion criminelle qui a été requise ce mercredi (15 octobre 2025) à l'encontre de Cédric Jubillar, par les deux avocats généraux. Le parquet a egalement requis une interdiction de port d’arme durant 15 ans ainsi que le retrait des droits parentaux.
Cédric Jubillar est jugé depuis le 22 septembre par la cour d'assises du Tarn, pour le meurtre de sa femme Delphine, disparue mystérieusement une nuit de décembre 2020 et dont le corps n'a jamais été retrouvé.
Après d'ultimes plaidoiries des parties civiles ce matin, les avocats généraux ont requis contre un accusé qu'ils n'ont cessé de questionner avec courtoisie mais dont les esquives ont fini par les agacer. Les deux représentants de l'accusation, Pierre Aurignac et Nicolas Ruff, ont fait leurs réquisitions cet après-midi.
Tout au long de ce long procès de quatre semaines devant la cour d'assises du Tarn, à Albi, les interventions des deux hommes ont ponctué chaque témoignage et exposé d'experts, souvent sur des points factuels très précis, comme pour fourbir leurs arguments en vue de leur réquisitoire. Au fil des audiences, ils ont pris un soin manifeste à traiter avec considération l'accusé, le saluant toujours poliment et l'interrogeant avec parfois plus d'égards que les avocats des parties civiles. Ce n'est qu'en fin de procès que les réponses de Cédric Jubillar (ses "si vous le dites", "peut-être", "je ne sais pas", "je n'en ai pas le souvenir", ou encore ses "tout à fait" répétitifs) ont commencé à impatienter les représentants de l'accusation.
La défense de l'accusé plaidera ce jeudi (16 octobre 2025) toute la journée, avant le verdict attendu vendredi (17 octobre 2025).