TARN: Cédric Jubillar nie en bloc avoir tué sa femme Delphine au premier jour de son procès devant les Assises du Tarn

Une première journée d'audience intense, ce lundi 22 septembre 2025, au procès de Cédric Jubillar, devant la cour d'Assises du Tarn à Albi.

En toile de fond, bien sûr, cette question : Cédric Jubillar, 38 ans, a-t-il, oui ou non, tué sa femme Delphine, cette fameuse nuit du 15 ou 16 décembre 2020 à Cagnac les Mines, avant de faire disparaitre le corps?

Les jurés ont  quatre semaines pour tenter de répondre à cette question.

En tout cas le procès s'est ouvert, hier, dans une ambiance agitée, avec plus d'une centaine de journalistes présents au palais de justice albigeois. L'accusé s'est exprimé dans l'après-midi à l'issue de la première expertise psychiatrique. Il conteste toujours les accusations qui le visent et  s’est dit touché par la disparition de son épouse.

Pour l'avocate de la défense, maître Emmanuelle Franck, une enfance difficile ne fait pas de lui un meurtrier d'office:

"Le tyran n’existe pas", ce sont les mots de Maitre Alexandre Martin, avocat lui aussi de l'accusé. Ce dernier est toujours convaincu de l'innocence de son client:

Les parties civiles seront très nombreuses à être entendues au cours des prochaines semaines. Mais, deux seront absentes : les enfants du couple, Louis  et Elyah. Louis, 6 ans au moment des faits est aujourd'hui âgé de 11 ans et sa petite sœur était encore bébé à l'époque des faits en 2020. Tous les deux attendent des réponses selon l'avocate qui les représente, Maitre Malika Chmani:

Les premières parties civiles seront entendue le 30 septembre.

Le procès va se poursuivre ce mardi (23 septembre 2025) avec l'audition des premiers enquêteurs qui se sont penchés sur la disparition de l'infirmière de 33 ans. Après la déposition d'un expert psychologue dans la matinée, qui bouclera une première séquence d'examen de la personnalité de l'accusé, six gendarmes sont appelés à la barre.D'abord, ceux qui ont ouvert les investigations dans la maison du couple Jubillar à Cagnac-les-Mines, près d'Albi, puis un responsable des gendarmes du département, à la tête du dispositif de recherches, ainsi que des membres de la section de recherche de Toulouse.