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Leurs chiens avaient défiguré leur victime à Olonzac : jusqu'à 7 ans de prison pour deux Héraultais

Deux individus viennent de comparaître devant le tribunal à Béziers pour une agression atroce.  

14 septembre 2021 à 18h53 par Brice Vidal

 

A cinq contre un. Avec deux chiens d'attaque. L'agression sordide avait fait un blessé grave et surtout, défiguré. 

Deux individus viennent d'être lourdement condamnés, après leur comparution le 10 septembre 2021, pour violences aggravées par trois circonstances.

Le principal auteur, "un homme âgé de 32 ans au moment des faits" selon le procureur de Béziers Raphaël BALLAND, a écopé de sept ans de prison et 10 ans d'interdiction de séjour dans l'Hérault. Son complice d'une vingtaine d'années a été condamné à trois ans de prison dont un an avec sursis. Trois mineurs seront jugés prochainement "par le tribunal pour enfants" explique le parquet. 

 

Un déchainement de violence

Le 12 janvier 2020, à OLONZAC (34), un homme de 25 ans avait été tabassé par plusieurs individus. Coups de pied et coups de poing, la victime n'avait pas seulement terminée le visage tuméfié. Les auteurs avaient carrément donné le malheureux en pâture à leurs deux chiens d'attaque. Les molosses l'avaient "mordu au visage". La victime se faisait arracher le lobe de l'oreille ! Une information judiciaire était ouverte le 15 janvier 2020 pour tentative de meurtre et de violences aggravées ayant entraîné une mutilation permanente. 

 

Une rixe pour un motif dérisoire

Les investigations "menées par les militaires de la gendarmerie de la brigade territoriale d'OLONZAC et de la brigade de recherches de BEZIERS" ont permis de mettre la main sur cinq individus – trois mineurs et deux majeurs. Ils avaient reconnu les faits. Le motif de ce passage à tabac sauvage : " une simple altercation verbale." 

À l'issue de leurs mises en examen par le juge d'instruction le 4 février 2020, trois avaient été placés en détention provisoire (les deux majeurs et un des mineurs âgé de 15 ans) tandis que les deux autres mineurs (16 ans et 14 ans) avaient fait l'objet d'un placement sous contrôle judiciaire en centre éducatif fermé. Les deux chiens "relevant de la catégorie 1" avaient été placés dans un chenil.