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Le catalan Thomas Miralles parmi la délégation de gilets jaunes reçue par Edouard Philippe

Rencontre prévue ce vendredi à 14h 

29 novembre 2018 à 9h48

Edouard Philippe va recevoir une délégation de gilets jaunes à Matignon ce vendredi en début d'après-midi. Dans un commmuniqué les gilets jaunes espèrent que cette rencontre sera "plus satisfaisante et plus concrète que la première". 5 à 6 représentants du mouvement font partie de la délégation, à la veille de l'acte 3 de leur mobilisation. 

Parmi eux on retrouve Thomas Miralles. Ce chef d'entreprise de 27 ans est l’une des figures qui a émergé du mouvement dans les Pyrénées orientales. Il fait d’ailleurs partie de la liste des 8 porte-parole "officiels" des gilets jaunes au niveau national. Lui qui s’est investi dès le début des mobilisations en étant notamment l’un des administrateurs de la page facebook "Gilets jaunes 66". Il a participé à l’organisation de plusieurs réunions d’informations dans le département, sur le terrain aussi on a pu le voir sur des actions de blocages.

Depuis ce jeudi il est à Paris pour pour participer à plusieurs émissions de télévision  afin dit-il de "faire entendre la voix du département". Nous l'avons rencontré mercredi avant son départ, et selon lui les récentes déclarations du gouvernement ne vont faire qu’amplifier le mouvement. 

Thomas Miralles, porte-parole des gilets jaunes

Les gilets jaunes appelés à se structurer au niveau local

Dans un communiqué publié ce mercredi par les 8 porte-parole "officiels" du mouvement, les gilets jaunes invitent par ailleurs l'ensemble des citoyens en colère à se concerter pour désigner "le plus démocratiquement possible" des portes-paroles départementaux "pour que les actions soient coordonnées et toujours plus efficaces". Une issue qui ne fait là non plus pas totalement l'unanimité au sein du mouvement des gilets jaunes.

Dans les Pyrénées-Orientales cette élection aura lieu ce jeudi soir à 19h au foyer rural de Saint-Laurent-de-la-Salanque. Les gilets jaunes profiteront de l'occasion pour se concerter afin d'envisager la suite du mouvement dans le département, qui "n'est pas prêt de s'essoufler" nous assurait-on encore ce mercredi.