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INFO 100 % : Coup d'accélérateur dans l'enquête sur la disparition de Cynthia près de Toulouse ?

De vastes recherches sont menées par les gendarmes, ce mardi, entre les communes de l'Union et Montrabé (Haute-Garonne).  

15 novembre 2022 à 10h34 par Brice Vidal

 

Une trentaine de gendarmes de différentes unités ont lancé ce mardi matin de vastes recherches entre les communes de L'Union et Montrabé près de Toulouse. Des investigations menées dans le cadre de ce qu'on peut qualifier de "cold case" : la disparition inexpliquée de Cynthia Stragapède 28 ans, jeune femme disparue en août 2019. Les enquêteurs avaient découvert à l'époque à Montrabé le sac à main, des vêtements, un ordinateur et les papiers d'identité de cette femme vulnérable psychologiquement. La thèse du suicide avait été rapidement écartée.

 

Brigade nautique et IRCGN

Selon des observations effectuées sur place ce mardi, les gendarmes dont certains en tenue camouflage passaient au crible le secteur de la Seillonne, un cours d'eau au nord-est de Toulouse, et les environs. Des plongeurs de plusieurs brigades nautiques, notamment celle de Saint-Cyprien (66) ont été requis dans le cadre de la commission rogatoire du juge d'instruction toulousain en charge du dossier. La brigade de recherches de Toulouse Saint-Michel pilote cette enquête qui l'a menée à "fermer des portes" Outre-Rhin, quand un corps un temps pris pour celui de la jeune femme avait été découvert. Ce mardi, des gendarmes mobiles, des réservistes étaient également déployés ainsi que les spécialistes de l'IRCGN (institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale). Les recherches devraient durer "au moins 48 heures" nous dit-on. Sauf résolution rapide de cette énigme vieille de 3 ans.

 

Un secteur déjà fouillé et une instruction qui approche du terme 

La Seillonne avait déjà été fouillée. Les enquêteurs ont-ils découvert un indice déterminant qui préside à ces nouveaux actes d'enquête ? "Ce sont des vérifications classiques dans le cadre de ce dossier sur lequel nous continuons de travailler" se contente de nous expliquer une source proche de l'enquête. D'après nos informations, si l'espoir de retrouver des ossements demeure, la juge en charge du dossier souhaitait surtout effectuer un nouveau ratissage - de plus grande ampleur - avant de boucler son instruction. Selon une ancienne publication de La Dépêche du Midi, "les gendarmes soupçonnent que cette femme [...] ait été endoctrinée par des extrémistes adeptes du mouvement prophétique, les adventistes du septième jour". Une trentaine de ses proches ont été auditionnés et les enquêteurs ont mené des perquisitions dans tout le sud de la France, à la recherche d'informations et de témoignages.