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INFO 100 % - Les soudures du téléphérique urbain de Toulouse déclarées conformes après contre-expertise

La seconde expertise de l'Institut de soudure a validé la solidité des pylônes. 

12 janvier 2022 à 22h24 par Brice Vidal

 

Les pylônes du Téléo déclarés conformes. "Les points de vigilance" qu'avait soulevé l'Institut de Soudure lors de sa première expertise ont été vérifiés, dans le cadre d'une contre-expertise effectuée en décembre dernier. Et le résultat est satisfaisant. Selon nos informations, la contre-expertise d'une semaine a été menée par l'Institut de Soudure - qui a mandaté un nouvel inspecteur -, cette fois accompagné des experts du constructeur Poma. Ils auraient ensemble procédé à la "levée de doute".

 

Les soudures n'avaient pas passé le premier contrôle 

Nous vous révélions le 16 novembre dernier. Dans le cadre des missions de contrôle de conception effectuées pour cet équipement, considéré comme un ouvrage d’art, un contrôle des charpentes métalliques (solidité, anti-corrosion…) avait été mené par le groupe Institut de Soudure. I.S. avait cru identifier des fragilités sur les cinq pylônes du Téléo. "Nous ne transigerons pas avec la sécurité" avait alors affirmé Tisséo Ingenierie maître d'oeuvre de ce projet à plus de 80 millions d'euros, tout en assurant que cette affaire n'était "rien de critique, qui ne remette en cause la mise en service ou la structure".

 

Les platines soudées sont conformes

Les éléments sur lesquels des réserves avaient été émises lors de ce contrôle externe sont des platines soudées, la solidité du pylône étant assurée par un boulonnage doublé de cette fameuse soudure. Philippe Laville, directeur de projet du groupement Poma pour Téléo avait à l'époque rappelé que ses équipes "également certifiées Cofrend 2" avaient un avis différent de l'Institut de Soudure "dans le cadre de son double regard exhaustif de contrôle qualité", ajoutant "le contre-contrôle de nos opérateurs ne révèle aucune difficulté". La contre-expertise de l'organisme indépendant vient de lui donner raison. Les soudures sont sûres. Dernière étape avant la mise en exploitation de l'installation, probablement en avril prochain, l'avis favorable à obtenir de la préfecture de Haute-Garonne.