ActualitésHaute-Garonne

Extorsion avec arme à Toulouse : ils tabassent et menacent de viol un handicapé

1er juillet 2021 à 16h53 par Brice Vidal

Deux individus viennent d'être présentés à la justice pour des faits sordides.

 

Deux individus ont été placés en garde à vue mardi 29 juin 2021 et mercredi 30 juin 2021 par les policiers toulousains. Ils ont été déférés, ce jeudi, au parquet de Toulouse pour extorsion aggravée, avec arme, sur personne vulnérable.

 

Pluie de coups, menaces de viol et menaces avec une arme blanche

L'affaire débute courant 2020, un Toulousain de 37 ans, handicapé, vend son téléphone portable à un individu qu'il connaît seulement de vue. Mais en février dernier, l'acheteur reprend contact, déclare que l'appareil ne marche plus et veut un dédommagement. Il se présente le mois suivant au domicile de la victime, qui, par peur de représailles donne 50 euros à l'acheteur. Quelques jours plus tard, un homme sonne au domicile de la victime, laquelle regarde par le judas et reconnait une vague connaissance. Elle ouvre sans se douter du pétrin dans lequel elle est en train de se fourrer...

Trois malfaiteurs, dont l'acheteur du téléphone, s'engouffrent alors dans l'appartement. Ils vont faire vivre un véritable calvaire à l'adulte handicapé : coups de poing, coups de pied, ils réclament de l'argent et le menace avec une serpette. Les 3 agresseurs tentent de lui faire rédiger un certificat de cession de son véhicule. Ils iront même jusqu'à le déshabiller et menacer de le sodomiser avec un manche à balai. L'horreur. La victime hurle, se débat. Les malfaiteurs prendront la fuite de peur d'alerter le voisinage.

 

Deux auteurs identifiés et bientôt jugés

L'enquête est alors confiée au groupe "vol violence" des policiers de l'Unité des atteintes aux biens de la rive gauche. Lequel va identifier un homme de 35 ans et un autre de 39 ans très défavorablement connus de la justice. Déjà condamnés pour extorsion. Le premier a été interpellé et a reconnu les faits. Le second, qui nie, a été extrait de détention de la maison d'arrêt de Foix. Ils devraient être jugés en comparution immédiate vendredi, à moins qu'ils ne demandent un délai pour préparer leur défense. Le troisième homme, celui du téléphone, n'a pas encore été appréhendé. Ses jours en cavale sont probablement comptés.

 

Photo illustration via @prefpolice.