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Démographie : les aires urbaines dynamisent l'Occitanie

Au 1er janvier 2016, l’Occitanie comptait 5 808 435 habitants selon l'Insee. 

27 décembre 2018 à 15h58

L'Occitanie est la cinquième des treize régions métropolitaines par sa population, derrière l’Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, les Hauts-de-France et la Nouvelle-Aquitaine. Entre 2011 et 2016, elle gagne en moyenne 47 000 habitants par an (+ 0,8 %). Cette croissance démographique est deux fois supérieure à celle observée en métropole (+ 0,4 %), ce qui place la région en deuxième position. Ce dynamisme est dû pour l’essentiel aux migrations qui
entraînent une augmentation de la population régionale de 0,7 % par an sur la période. 

 

Les grandes aires urbaines dynamisent la région

"Le dynamisme démographique s’articule autour de l’armature urbaine" rapporte l'Insee. Il est très marqué dans l’agglomération toulousaine et dans l’ensemble de son aire urbaine, "la cinquième de France avec plus de 1,3 million d’habitants au 1er janvier 2016". "L’aire urbaine de Toulouse concentre 40 % de la croissance démographique de la région entre 2011 et 2016" ajoute l'Institut de la statistique. "Chaque année, sa population gagne près de 19 000 habitants (+ 1,5 %), dont 13 100 dans l’agglomération et 5 600 dans la seule commune de Toulouse." Toulouse est ainsi la commune qui gagne le plus grand nombre d’habitants entre 2011 et 2016. La dynamique s’étend en étoile autour de la métropole, le long des autoroutes, "souvent jusqu’aux aires urbaines contiguës comme Montauban, ou peu éloignées comme Gaillac et Albi vers l’est, ou Pamiers au sud." 

 

Dans l'ex Languedoc-Roussillon 

"Plus à l’est, le dynamisme démographique s’observe d’abord dans l’aire urbaine de Montpellier, la deuxième de la région, et à proximité, le long de l’autoroute A9" précise l'Insee. Il est également important le long du littoral méditerranéen, qui s’étend de Perpignan à Nîmes. "L’aire urbaine de Montpellier (607 900 habitants) gagne près de 9 300 habitants par an (+ 1,6 %), dont 6 900 dans l’agglomération et 3 400 dans la ville-centre. Les deux autres grandes aires urbaines de la région, Perpignan et Nîmes, bénéficient aussi d’une forte croissance (+ 1,1 % et + 0,9 %)." 

 

Et les villes moyennes ? 

"En Occitanie, les aires urbaines peuplées de 50 000 habitants ou plus gagnent toutes de la population entre 2011 et 2016, hormis celle de Tarbes, dont la population est stable" indique l'Institut de la statistique. "Néanmoins, dans certaines d’entre elles, les villes-centres perdent des habitants, tandis que leurs banlieues ou leurs couronnes périurbaines en gagnent, comme à Carcassonne, Alès ou Castres." Dans les communes rurales, "où résident plus d’un quart des habitants d’Occitanie", la population augmente de 0,5 % par an. Les disparités restent fortes. Les communes des espaces périurbains bénéficient de l’attractivité des grands pôles, "comme dans un large rayon autour de Toulouse ou sur le littoral, notamment dans l’Hérault et le Gard". Dans les communes rurales isolées, loin de l’influence des pôles urbains, la population est stable, comme en Ariège et dans le Lot, ou baisse, comme en Lozère.

 

Source : Insee.