ActualitésHaute-Garonne

Assises. Un Castrais, accusé du meurtre de sa cousine, sur fond d'héritage

Un Castrais sera jugé à partir du mercredi 11 mai devant la Cour d'assises de Haute-Garonne. Il est accusé d'avoir tué sa cousine à Castanet-Tolosan en 2019. Une histoire, sur fond d'héritage, qui avait secoué Castres et la ville de la banlieue toulousaine.

10 mai 2022 à 0h07 par Axel Mahrouga


L'histoire avait secoué Castres et Castanet-Tolosan (Haute-Garonne) il y a maintenant trois ans. Un quadragénaire castrais sera jugé à partir du mercredi 11 mai 2022  devant la Cour d'assises de Haute-Garonne Il est accusé du meurtre de sa cousine, le 1er février 2019

La nonagénaire avait été retrouvée, sans vie, allongée dans son lit. C'est son aide-ménagère qui avait alerté les gendarmes et les soupçons se sont vite portés sur son cousin.

D'abord interrogé libre par les gendarmes, il déclare qu'il était avec elle la veille de la découverte du cadavre. Dans un premier temps il indique être parti à 21h puis revenu à 22h pour récupérer son portable oublié. La nonagénaire dormait alors.

Placé ensuite en garde-à-vue, la version change quelque peu. Il admet une dispute, l'avoir secouée puis couchée dans son lit. Il explique qu'à ce moment là elle semblait déjà morte. L'autopsie a révélé des blessures liées à une asphyxie et des manouvres de compression au niveau des cervicales.

 

Un meurtre sur fond d'héritage ?


Pendant l'enquête, les forces de l'ordre vont creuser la piste du cousin et chercher un éventuel mobile. Ils découvrent que l'accusé était sur le testament de la défunte, celui-ci était laissé à la vue de tous au domicile de la défunte. Au cours des interrogatoires, plusieurs personnes entendues par les gendarmes rapportent une méfiance de la nonagénaire. Elle soupçonnait son petit cousin d'avoir encaissé des chèques sans son accord et menaçait de le déshérité. L'enquête a montré qu'au moins 40.000 euros aurait transité entre les comptes des cousins entre septembre 2018 et janvier 2019.

 

L'affaire doit être jugée pendant trois jours. Maitre Nicolas Raynaud de Lage assurera la défense de l'accusé pendant le procès.