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Ariège : les anti-ours dénoncent la répression policière menée par la Préfecture

Des mesures coercitives en lien avec les intimidations à l'encontre des agents de l'ONF.

5 octobre 2017 à 16h19 par Brice Vidal

L' Aspap, Association pour la Sauvegarde du Patrimoine d'Ariège-Pyrénées dénonce, via un communiqué, les méthodes de répression de la préfecture de l’Ariège ce jeudi. Ses membres sont soupçonnés d’être impliqués dans une affaire de coups de feu destinés à intimider les agents de l’Office de la chasse, venus constater les prédations de l’ours sur les Estives. Sans compter cette vidéo (canular ou pas) attribuée aux anti-ours, grimant les nationalistes corses où des chasseurs en armes menaçaient de rouvrir la chasse à l'ours. "La répression n'est pas la solution pour mater la révolte de l'ours qui déborde de tous côtés" estime l'association opposée à la réintroduction des ours dans les Pyrénées. "L'Etat s'est lancé dans une vaste opération d'intimidation policière et judiciaire. La Préfète de l'Ariège, commissaire de police dans une vie antérieure, redoute que la colère qui gronde dans les Pyrénées ne remonte jusqu'aux ministères." L' ASPAP dénonce "des perquisitions au petit matin, avec utilisation de chiens, laissant les maisons sens dessus-dessous [...] certains sont sur écoute téléphonique, d'autres font l'objet de filatures grossières."

 

Les tenants du pastoralisme évoquent "la disproportion des moyens de l'Etat, dans le contexte de difficultés que connaît notre pays [...] sans parler de djihadisme ou autres, chacun de nous a pu voir de ses yeux, dans nos petites cités Ariégeoises des dealers opérer en toute impunité." rappelle l'Aspap. "Au lieu de s'en prendre à eux, l'Etat s'en prend aux citoyens des montagnes avec des méthodes dignes des cow-boys." L'Aspap réitère sa proposition de création d'un territoire dédié aux plantigrades, permettant de sauvegarder le reste des Pyrénées de l'expansion des ours "et donc d'une mort lente."