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Toulouse FC. Veni, vidi, vici, les Violets s'offrent la Louve

Le TFC termine idéalement sa préparation en s'imposant 2-1 face à l'AS Roma au Stadium. Un match sérieux et solide, où l'on se serait presque demandé qui était le vice-champion d'Europa League.

Desler TFC AS Roma

6 août 2023 à 21h33 par Axel Mahrouga

Paulo Dybala d'entrée sur la pelouse, José Mourinho sur la banc, un Se canto à en faire trembler les travées du Stadium. Pas de doute, le contrat de cette affiche de gala promise pour le dernier match de préparation du TFC était rempli. 

Sur la pelouse, terminée à temps après une semaine de galère pour les jardiniers, ce sont les toulousains qui ont sorti les crocs en premier face à la Louve. Dès le coup d'envoi, le ballon est violet. Transmissions de la gauche vers la droite pour faire coulisser le bloc romain. Dès la 2e minute, Gabriel Suazo a la première occasion de faire trembler Rui Patricio, sur un coup franc excentré sur la droite. Mais son intérieur du pied gauche passe trop au dessus. 

Sans complexe, la bande à la Noves-Martinez continue de dicter le rythme du début de cette rencontre. L'essuie-glace toulousain fait rapidement craquer la défense italienne. Après une temporisation de Desler côté droit, Suazo délivre une merveille de centre à Dallinga, démarqué au poteau droit. Le néerlandais n'a plus qu'à pousser la balle et faire chavirer le Stadium ( 1-0).

Après l'ouverture du score, la rencontre tend à se rééquilibrer. Avec désormais plus de ballons, les joueurs du "Special One" peinent à se montrer réellement dangereux dans la surface du TFC. Des violets qui auraient pu aggraver le score si, au lieu de tenter une tête lobée, Dallinga avait choisi la frappe à la réception d'un corner venant de la droite. Si seulement ...

Un avance qui n'aurait pas été du luxe. Jouer le vice champion d'Europa League, c'est affronter des joueurs capables de relancer une rencontre morose d'un simple coup de génie. Et lorqu'on laisse un coup franc à l'entrée de la surface à Paulo Dyballa, l'élégance et le talent s'entrêmêlent pour déposer le ballon au fond des filets (1-1 25')

Aux allers-retours entre les deux ailes, ce premier acte révêle aussi les ambitions défensive de ce TFC 2023-2024. Celles faites de pressing, avec une volonté claire de récupérer le ballon avant que l'adversaire n'ait fait trois touches.Une formule qui avait fait le succès d'un certain club catalan. Est-ce vraiment une coincidence ? 
Ce harcèlement aurait pu conduire Cristian Casseres à tromper Patricio. La recrue récupère un ballon au forceps dans la surface romaine mais sa frappe termine dans les gants du gardien. (33e). 

 

Et le salut vint de Begraoui

C'est avec les mêmes ingrédients que les toulousains reviennent sur la pelouse. Mais la rencontre peine à repartir sur le même rythme. Il aura fallu une grosse occasion de Dallinga, qui manque un ballon dangereux devant les cages adversaires, pour réveiller ces violets. Et leurs supporters par la même occasion. 

C'est ensuite sur le pré que les esprits se sont chauffés après un duel entre Abouklhal et Edouardo Bove. Leur double tacle glissé aura laissé l'italien à terre et leurs coéquipiers n'ont pas manque de s'échanger quelques amabilités. Amical vous disiez ?

Hormi quelques petites incursions ce second acte aura été une bataille du milieu de terrain, sans grand vainqueur. Les quelques occasions franches de la louve auront permis de faire briller le pitchoun Guillaume Restes. Le gardien, officieusement intronisé numéro 1 avec sa titularisation repousse d'une manchette autoritaire un ballon qui filait au fond des buts (78'). 

Le retour défensif de Nicolaisen, au point de pénalty, quelques secondes plus tard, laissé présager d'une fin de rencontre pénible, où les romains allaient faire le siège d'une défense toulousaine visiblement fatiguée. Il aura fallu une inquiétude autour de Logan Costa, sorti sur blessure après un contact, pour relancer la machine toulousaine. 

Tandis que les 29 204 spectateurs poussaient, les toulousains, volontaires, multipliaient les imprécisions que l'absence d'enjeu excuse encore. Si le nul se dessinait, Yanis Begraoui, revenu de prêt à l'intersaison et sorti du banc en avait décidé autrement. Le pitchoun se retrouve servi dans la surface et trompe Mile Svilar d'une frappe croisée. De quoi faire chavirer le Stadium et clore la rencontre. 

Si l'effectif qui démarrera la saison est encore incertain, Rouault, Aboukhlal et Chaibi entre autre sont toujours sur le départ, cette ultime match rencontre aura permi de se rassurer. Dans le jeu, même si quelques maladresses subsistent, les ambitions de jeu et les hiérarchies semblent fixées.