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Montauban : Nicolas Sarkozy caline les ruraux et tacle tous azimuts

L'ancien président était en réunion publique hier soir. 

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6 octobre 2016 à 9h52 par Brice Vidal

Nicolas Sarkozy est arrivé hier vers 17h à Montauban. Sa tournée a commencé par la maison de la chasse où il a défendu ardemment la production française devant des représentants locaux de la ruralité.   

Son meeting a démarré vers 18h30 à la salle des fêtes du Marché Gare, 2000 militants et sympathisants avaient fait le déplacement. Un public conquis, écoutez plutôt les réactions à la sortie recueillies par Laurent Batigne. 

L'ancien président a, sans surprise, reçu le soutien de Brigitte Barèges, le maire de Montauban. Il s'est fendu d'une annonce sur la fiscalité, endossant le costume de candidat virtuel à la présidentielle. 

Par ailleurs, l'ancien président Nicolas Sarkozy s'est rangé  du côté du pape François, qui a créé la polémique en déplorant la présence de la "théorie du genre" dans les manuels scolaires en France, et a vivement critiqué la ministre de l'Éducation Najat Vallaud Belkacem. "Est-ce que c'est possible d'avoir des manuels scolaires où l'on n'enseigne pas la théorie du genre sans être dépeint comme un passéiste ?", a demandé Nicolas Sarkozy, lors de son meeting. "Peut-on refuser le relativisme et affirmer que la parole du pape n'est pas de même nature que celle des idéologues de la théorie du genre ? Mme Najat Vallaud Belkacem aurait mieux fait de se taire, elle nous fait honte", a-t-il lancé sous les acclamations d'une salle des fêtes comble. La ministre de l'Education nationale avait "regretté" lundi la "parole pour le moins légère et infondée" du pape François, qui a accusé les manuels scolaires français de propager un "sournois endoctrinement de la théorie du genre". 

 

Nicolas Sarkozy a également abordé la primaire: "Je suis le candidat de la droite et du centre. Je ne suis pas le candidat de la droite, du centre et de la gauche", a déclaré l'ancien président lors d'une réunion publique devant quelque 2.000 personnes. Le candidat de la primaire a ainsi répondu à son ancien Premier ministre et concurrent pour ce scrutin, François Fillon, qui avait invité "tous" les électeurs à participer à ce scrutin.