L'incident à l'Ormeau fera-t-il basculer la négociation ?

Un incident s’est produit ce mardi matin à la clinique de l’Ormeau à Tarbes peu avant 10 heures. Deux personnes ont été renversées par le véhicule d’un médecin. Le docteur a voulu rentrer dans le parking souterrain de l’Ormeaux-centre en tentant de forcer un barrage de manifestants. La police était présente à proximité. Le principal blessé a été touché aux deux tibias et au dos, il s’agit de Wilfried Zaparolli, secrétaire local de la CGT santé. Une gréviste a aussi été plus légèrement blessée. Le syndicat CGT indiquait dans un communiqué "notre camarade est en ce moment même pris en charge par le service des urgences, la seconde, salariée, est en ITT pour 3 jours. Au-delà de l’émotion suscitée par cette agression, la confédération CGT, sa fédération de la santé et de l’action sociale, son union départementale des Hautes-Pyrénées, condamnent et dénoncent un acte d’une extrême violence qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques." Résultat la reprise des négociations a lieu ce mercredi matin, en présence d’un représentant de la préfecture et de l’Agence régionale de santé. Contactée, la direction de clinique s’est déclaré "très heureuse" de poursuivre ces négociations. Mais l'incident a-t-il eu un effet sur la reprise des discussions ? On a demandé à François Dousseau de la CGT au micro de Régis Bachelu.