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INFO 100% - Piqûres en boîte de nuit à Toulouse : au moins deux plaignantes auraient été en soirée à l'O' Club

La discothèque est située à Gramont entre Balma et Toulouse. Trois personnes ont déposé plainte.  

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28 avril 2022 à 15h26 par Brice Vidal

 

Trois jeunes femmes ont donc déposé plainte à Toulouse, affirmant avoir été piquées en boite de nuit, peut-être avec une seringue. Un phénomène de « piqûre sauvage » qui cible les clients de discothèques et qui prend une ampleur inquiétante en France.

Selon nos informations, au moins deux plaignantes affirmeraient avoir été piquées alors qu'elles se trouvaient au sein de la discothèque l'O' Club, à Gramont à la limite entre Toulouse et Balma. La troisième plaignante aurait été piquée à l'extérieur de l'établissement, en revenant à son véhicule. "Les faits se seraient produits lors du week-end du 16-17 avril" précise le parquet de Toulouse. Lequel nous indique qu'une victime "ne s'est rendue compte de la piqûre que le lendemain", une deuxième "se serait sentie mal toute la soirée suite à l'agression", enfin une troisième victime "a affirmé avoir perdu tous ses souvenirs de la soirée".

 

Les substances n'ont pas été identifiées pour le moment

Le week-end des 16 et 17 avril, le O'Club fréquenté majoritairement par un public jeune (18-25 ans) organisait des soirées "Springbreak no limit" (le 15 04), "Reggaeton, électro afro" (le 16 04) et une soirée "la T'oeuf de Pâques" (17 04). Les prélèvements sanguins sur les victimes n'auraient rien révélé à ce stade, mais "des analyses capillaires ont été menées" pour tenter d'identifier la substance utilisée.

 

Silence radio du côté des autorités et du gérant de l'établissement

Contacté, le gérant de l'O' Club n'a pas souhaité s'exprimer et n'a pas voulu développer les mesures de sécurité déployées suite à ces agressions alléguées, "nous sommes vigilants" s'est-il contenté de préciser, ne voulant "pas donner de l'ampleur" au comportement de "quelques idiots". La Sûreté départementale, en charge de l'enquête pour "administration de substance nuisible" n'a pas souhaité communiquer. Le SICoP - système de communication de la police nationale - a indiqué que le ministère de l'Intérieur "s'exprimera prochainement sur ce dossier". Nul doute que les différents systèmes de vidéo-surveillance seront exploités par les enquêteurs toulousains afin d'identifier les auteurs.

 

Piqûres en boîte de nuit: enquête après trois plaintes à Toulouse

 

Photo via @OClubtoulouse