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André Mandement annonce sa candidature à Muret et déboulonne ses adversaires

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14 janvier 2020 à 13h58 par Brice Vidal

Le maire sortant défend son bilan et sort la sulfateuse.

 

On sentait qu'il avait envie de repartir une 3e fois, la venue récente de Ségolène Royal en forme de soutien à Muret laissait entendre que sa décision était prise.

André Mandement, le maire PS sortant, se représente. Il a officialisé sa candidature ce mardi au Théâtre municipal après "de nombreux entretiens avec sa famille" car "être maire est une mission chronophage." Il insiste sur son expérience pour Muret "une ville qui s'est épanouie, devenue moteur de tout un territoire." 

Car "la belle endormie" a changé depuis son arrivée aux commandes estime-t-il : " le centre-ville fait l'unanimité, les réalisations c'est aussi Espaces Agora ou la rénovation du théâtre qui accueille des tournées nationales, mais aussi les actions vers l'éducation, la culture et le sport. Sans oublier la vidéosurveillance mise en place et la hausse des effectifs de police municipale" ou la mise en régie de l'eau grâce à quoi "l'eau à Muret est la moins chère du bassin Adour-Garonne."

Pour l'activité économique, le sortant affirme que le chômage a baissé de 2,4% à Muret entre 2018 et 2019 "grâce aux actions de l'agglo et de la commune".

 

Le maire sortant n'épargne pas ses adversaires

"Il faut de l'ambition pour diriger une ville de 27 000 habitants et une agglo de 127 000, mais de l'ambition propre" attaque-t-il.

André Mandement s'est dit ulcéré de voir reprise comme proposition la maison médicale de garde dans le programme d'un adversaire : "c'est quand même gonflé ! On y travaille depuis 6 mois, les locaux sont commandés et l'ouverture est prévue pour juin".

Il n'hésite pas à instruire un procès en incompétence à ses principaux adversaires : "c'est impossible de prétendre, je serai maire de Muret demain matin" explique celui qui se dit "soulagé" de ne plus avoir à ses côtés ses anciens adjoints, aujourd'hui engagés face à lui pour les élections municipales : Elisabeth Serré (ex-adjointe à l'urbanisme démissionnaire) et Laurent Mazuray.

Il a la dent dure "je ne vais pas laisser la ville à des amateurs" lâche-t-il. La première "sa vie politique démontre qu'elle est capable de passer des Verts, au PS et maintenant de s'afficher avec d'anciens du parti les Républicains, alors que LREM n'a pas voulu d'elle [...] sa démarche est compliquée à décrypter..." Le second est carrément taxé de "clientéliste" ; André Mandement affirme que ses services ont dû "reprendre de nombreux dossiers lorsque Laurent Mazuray était adjoint [...]"

A Muret, la campagne électorale promet d'être incisive.